/Ibn Faridh, & La Poésie Du Vin D’Avant La Vigne \\\

6/ Ibn Faridh/ &/ La Poésie Du Vin d’Avant La Vigne/ Ainsi que Le Dit Salah Stétié, Dans Son Livre, ‘Le Vin, Mystique’, ‘Le Vin d’Islam N’Est pas Le Sang du Christ. Il faut que Cela Soit Clair’. Il N’Est pas Le Graal Non, Plus. Salah Stétié, Cite Également, Mansûr Al Hallaj, comme Exception, Particulière, Pour qui ‘Le Vin, Sera Sang.’ 183 Le Vin, Ou Khamr, En Islam, Désigne Toute Substance Enivrante, Altérant La Conscience Et Non pas Essentiellement, Le Jus de La Vigne, A Partir Duquel, Le Jeu, de La Métaphore, Est Entretenu, Par les Poètes, Orientaux, s’Exprimant, dans Le Contexte de L’Islam. La Boisson, qu’On Appelle Le Vin, 184 Si Elle A Pu Exceptionnellement Être Consommée, Par Certains Soufis, N’Est pas Nécessairement, Au Cœur Du Sujet, De La Poésie Bacchique De Type Orientale, Lié à L’Islam. Le Conflit, Ou L’Opposition Des Ivresses, N’Est pas Nécessairement Théologique, Mais Il Est Grave, Car Sujet à des Conséquences, Irréparables, 185 En Termes, De Survie, En d’Enjeux Humains. Le Vin Évoqué, Par Ibn Faridh, Dans Son Éloge du Vin Ou, Al Khamriya, Est Une Pure, Grâce, Un Don, Excellent, Et Salutaire. Une Ivresse, qui Ne Soûle pas, Ni Ne Provoque, Impiété, Mais Guérit de Tout Mal, Et Rend Pieux Et Sage. 186 Ibn Faridh Dans Son Éloge Du Vin, Dit/: ‘Nous Avons Bu à La Mémoire du Bien Aimé Un Vin qui Nous a Enivrés Avant la Création de La Vigne / Notre [Coupe] était La Pleine Lune, Lui, Il est un Soleil ; Un Croissant Le Fait circuler. Que d’Étoiles Resplendissent quand Il Est Mélangé. / Sans Son Parfum, Je N’Aurais pas Trouvé Le Chemin de Ses Tavernes. Sans Son éclat, l’Imagination Ne Le Pourrait Concevoir. […] / De Lui Le Temps N’A Préservé qu’Un Souffle/ comme Enfoui Dans Les Poitrines Des Sages, Un Secret Tu/ Évoqué Parmi Les Gens De La Tribu, Ceux Là/ s’Eveillent Grisé, Sans Empiété Ni Honte/.’ ‘Umar b. Alī (Sharaf al-dīn) Abū l-Qāsim al-Miṣrī al-Sa‘di 187 Ibn al-Fāriḍ, Egalement Appelé, Omar Ibn Al Faridh, Est Né En 1181 au Caire Et mort Au Caire Également, En 1235. Il Est Sans Conteste, Un des Plus Grands Poètes De Culture Soufie, Et Sans Doute, Le Plus Grand Poète De Style Bacchique De Langue Arabe. Bien que Soufi, Il Fit Deux Pèlerinages A La Mecque. Il Mena Une Vie, De Retraite Consacrée à La Recherche de L’Essence Divine. 188 Son Petit Fils ‘Ali, Raconte, qu’Il Tombait Souvent Par Terre, Inconscient, En Proie à des Convulsions, Incapable, d’Entendre, De Voir, Ou De Témoigner de Quoi que ce Soit. Le Témoignage d’Ibn Faridh, Est Celui de La Grâce De L’Éternel. Celui Du Don Gratuit, Au Delà De Tout Pêché, Et De Toute Impiété. Ce Don Gratuit, C’Est ce Vin d’Avant La Vigne, 189 d’Avant La Culture Du Raisin. Ce Vin qui Jaillit, Du Tréfonds, De L’Éternité, Pour Soigner, Et Guérir, Et Faire Du Bien. Ce Vin, Est Salutaire, De Par L’Acte d’Amour De Se Donner, En Partage. La Vraie Fraternité, N’Est Pas celle Des Opposés, Mais Celle De L’Arabisme, Des Lettres Et des Versets, Ou De L’Arabisme, De L’Ivresse Salutaire/. Cette Ivresse Jamais Ne Soûle. 190 Elle Est Le Rempart Aux Guerres Fratricides, De L’Ignorance Sanglante. Elle Est cette Ivresse, Digne, de L’Être Aimé… Cette Ivresse qui Rend Digne, Par Sa Grâce, Est Un Salut, des Sans Salut. / / / 191 192

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